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Contribution Details

Type Journal Article
Scope Discipline-based scholarship
Title Liquidité des marchés financiers et prêteur en dernier ressort
Other Titles Financial market liquidity and the lender of last resort
Organization Unit
Authors
  • Christian Ewerhart
  • Natacha Valla
Item Subtype Original Work
Refereed No
Status Published in final form
Language
  • French
Journal Title Revue de la stabilité financière / Financial Stability Review
Publisher Banque de France
Geographical Reach international
ISSN 1637-4681
Number 11; Nu
Page Range 145 - 160
Date 2008
Abstract Text À l’été 2007, les problèmes liés à la dette subprime aux États-Unis ont entraîné des perturbations sur de nombreux segments du système financier, en particulier sur les marchés monétaires interbancaires, obligeant les banques centrales américaine et européenne à intervenir à maintes reprises afin de rétablir un bon fonctionnement. Cet article examine les circonstances dans lesquelles une pénurie de liquidité peut apparaître et évalue différentes possibilités qui s’offrent au prêteur en dernier ressort pour restaurer la stabilité financière. Il montre également que l’évaluation des risques des entités financières à levier financier ne doit pas reposer uniquement sur les données de bilan, mais prendre aussi en compte, de manière explicite, les sûretés, l’illiquidité et l’indisponibilité potentielle des prix du marché. Nous en tirons principalement deux conclusions. Premièrement, nous établissons une hiérarchie claire entre les instruments de politique. D’après la relation entre risque et efficience, les injections de liquidité ciblées (facilités d’urgence) sont à privilégier. En effet, lorsque la liquidité est utilisée dans un but spéculatif en période de crise, les opérations d’open market non discriminatoires risquent d’attirer des participants manquant de fonds, qui peuvent détourner la monnaie centrale et en priver ceux qui en ont le plus besoin. Les injections de liquidité ciblées deviennent alors strictement préférables. Deuxièmement, à notre avis, les cessions forcées d’actifs peuvent perturber les marchés dans le cas où les investisseurs ont un levier financier élevé. Compte non tenu du financement externe et de la renégociabilité des contrats de prêt, si un investisseur au levier total est touché par un choc sur la liquidité, il sera contraint de se défaire d’une partie de ses actifs. Sur des marchés qui ne sont pas parfaitement liquides, ces liquidations induisent des baisses de prix, qui, en présence d’entraves à la gestion standard du risque, entraînent un réexamen des bilans évalués à la valeur de marché, des appels de marge et des cessions supplémentaires. Dans le pire des scénarios, l’investisseur à fort levier ne pourra peut-être pas faire face à toutes ces contractions de la liquidité et aux appels de marge dont elles s’accompagnent. Il en résulte alors un effondrement du marché des actifs illiquides, ce qui rend la valorisation de ces actifs relativement ambiguë. Pour l’investisseur, en raison de la rupture potentielle des échanges, le niveau des pertes déclenchant le défaut opérationnel est probablement plus bas que celui donné par les mesures standard du risque.
Official URL http://www.banque-france.fr/fr/publications/telechar/rsf/2008/etud14_0208.pdf
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